Le profil du betteravier en 2022
80 % des planteurs sont en système
de grandes cultures.
de grandes cultures.
20 % sont des polyculteurs éleveurs et éleveurs
Age moyen
52 ans
Rappel: d’après le recensement agricole, 1 planteur sur 5 était âgé de plus 60 ans en 2020
et sera concerné à court terme par une problématique de reprise.
Enjeu :
le repreneur continuera-t-il la betterave ?
SAU moyenne des exploitations betteravières : 140 haSurface moyenne de BS dans l’exploitation : 17 haProportion de la BS dans l’assolement 2022 : 12 % en moyenne
Proportion de la BS dans le chiffre d’affaires de l’exploitation :
15 % en moyenne en 2022, à nouveau en hausse pour la deuxième année consécutive. Cependant, la contribution de la BS au chiffre d’affaires est en baisse depuis 2017, malgré une relative stabilité de la culture dans les assolements.
15 % en moyenne en 2022, à nouveau en hausse pour la deuxième année consécutive. Cependant, la contribution de la BS au chiffre d’affaires est en baisse depuis 2017, malgré une relative stabilité de la culture dans les assolements.
En 2022, une recette betteravière en forte hausse.
Recette moyenne par ha (rendement × prix) =3 229 €/ha de BSMais une dispersion toujours plus forte, Pour 10 % des planteurs > 4 175 €/ha de BS
Pour 10 % des planteurs < 2 246 €/ha de BS
Soit près de 2 000 € d’écart entre les 10 % de recettes les plus élevées et les plus faibles.
environ ¼ des planteurs peine à couvrir un coût de production en augmentation
Points de vigilance
. 2022 a renoué avec des prix de betterave rémunérateurs, mais sur le rendement, la tendance longue reste baissière.. Des prix de betterave élevés perdurent en 2023 et après ? Mais le coût de production augmente aussi, fortement, et sans doute durablement,
. Les moyens de production se restreignent dans un contexte d’augmentation des risques (climatiques, sanitaires)
En 2022, un niveau moyen de revenu historiquement élevé pour les exploitations betteravières, à mettre en perspective avec une décennie de baisse de revenu.
L’effet d’une conjoncture très particulière liée à l’impact de la guerre en Ukraine sur les marchés des grains.
Une année qui remet en avant la problématique de gestion de la volatilité du revenu agricole
L’effet d’une conjoncture très particulière liée à l’impact de la guerre en Ukraine sur les marchés des grains.
Une année qui remet en avant la problématique de gestion de la volatilité du revenu agricole
Excédent brut d’exploitation (EBE)
moyenne : 150 828 €/UTAns
Résultat courant avant impôts (RCAI)
moyenne : 113 378 €/UTAns
moyenne : 150 828 €/UTAns
Résultat courant avant impôts (RCAI)
moyenne : 113 378 €/UTAns
Solde disponible pour les prélèvements privés et l’autofinancement de l’exploitation
(EBE – annuités emprunts – MSA )moyenne : 96 984 €/UTAns
Point de vigilance : en dépit de la très forte hausse de revenu moyen en 2022, l’hétérogénéité persiste, de même que des situations très difficiles :
8 % des exploitations betteravières auraient été déficitaires en 2022 sans le soutien des aides de la PAC, 4 % sont restées déficitaires malgré les aides directes et 1,5 % des exploitations n’ont pas permis de dégager de solde disponible. Des chiffres très faibles par rapport à la moyenne des dix années précédentes, mais qui interrogent dans le contexte d’une année très favorable.
En 2022, une dynamique d’investissement très active, pour un quart des exploitations de la filière, avec des niveaux équivalents à ceux des années 2012/2013.
Une stratégie fiscale… ? Un investissement pour la transition ?« Source : Traitement Pluriagri du RICA 2022 grâce à l’accès sécurisé aux données du SSP par le centre d’accès sécurisé aux données (CASD) »
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